Pourquoi nous pressons nous?
Cesser son activité professionnelle, même quelques temps, fournit l'occasion tant de fois rêvée d'une plongée dans nos profondeurs. J'y trouve en ce moment une telle tranquilité, si accordée à ce que la nature me donne à contempler, que je me demande vraiment pourquoi nous nous pressons tant, de produire, de concevoir, d'innover... qu'est ce qui nous pousse donc à forcer nos forces vives? Qu'est ce qui, depuis le temps des cathédrales, lorsque cela ne choquait personne de mettre plusieurs siècle à édifier un monument, nous oblige à ce rythme effréné, qui pressurise même notre capacité à nous penser vivant? Je suis heureux de m'extraire quelques temps à cette frénésie, à cette obligation au résultat, même si je sais qu'au bout du compte, j'ai aussi besoin que cette période soit productive de quelques changements...Redécouverte du moment : Albert Camus. Une capacité qui m'époustouffle de retranscrire l'émotion intérieure.